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Sphère armillaire

Paris, vers 1775

Cet instrument est en bois pour le piétement, la table d’horizon, le méridien, l’écliptique, et en métal pour les axes et les supports de la Lune et du Soleil. Il est en partie recouvert de bandes de papiers colorés donnant des indications de calendrier et des mesures terrestres et célestes. Le pied est décoré de fleurs dorées sur fond noir. Ce type de décor est dit « à la Nollet », du nom d’un célèbre expérimentateur scientifique.

Cette maquette servait à visualiser le fonctionnement de l’univers à une époque où on pensait encore majoritairement que la Terre était au centre du monde. C’est ce qu’on appelle le modèle « géocentrique », ou « ptolémaïque » du nom du géographe grec Ptolémée (vers 100-168 de notre ère). Cette sphère peut être comparée à une autre maquette : celle d’un « planétaire », également fabriqué à Paris vers 1775 et présente dans les collections de la Maison des Lumières. Ce modèle réduit du système solaire illustre la nouvelle conception « héliocentrique », selon le système découvert à la Renaissance par Nicolas Copernic (1473-1543).

Bois, fer, laiton, carton, papier
Langres, musées de Langres, 2023.7.1

Acquis grâce au mécénat de la société Plastic Omnium

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